Pour le premier épisode, Antonella Francini est allée à la rencontre de Stéphanie en plein cœur de Bruxelles, à l’épicerie sociale Les Capucines. Dans le quartier des Marolles, au milieu des antiquaires et des friperies, on découvre un lieu précieux. Un véritable petit supermarché avec une caisse, des congélateurs et des cadis, remplis d’invendus des supermarchés Carrefour en Belgique. Tout le monde se salue, se sourit. Et dans un coin de la cour, les mercredis, on retrouve Stéphanie dans sa cuisine digne d’un restaurant.
1e épisode - Stéphanie : "Ce sont des personnes qui ont besoin qu’on aille vers elles"
2e épisode - Sylvie : “Pour que les enfants arrivent à dire leurs mots, faut qu’on arrive à leur faire sortir leurs maux”
Sylvie, directrice d’un pôle de l’association de protection de l’enfance Linkiaa à Saint-Nazaire, distribue des sourires chaleureux, des petits câlins et prend des nouvelles précises de tout le monde. Sylvie sait qu’il est important que ces enfants trouvent la confiance pour être solides sur leurs deux jambes, les pieds ancrés sur terre. Et pour ça, l’un de leurs outils est le jardinage. Oui, le jardinage, pour tisser le lien social entre les enfants du centre et les habitants du village, et pour que les enfants puissent s’exprimer, même lorsqu’ils n’ont pas les mots.
3e épisode - Jean-Guy “Lorsqu’on est au jardin, c’est une société"
Pour ce 3e épisode, À l'unisson met à l'honneur l'action d'éducation nutritionnelle de Sport Dans La Ville auprès de ses jeunes bénéficiaires. Au village du Poët-Laval, Jean-Guy est animateur-jardinier pour des enfants et des adolescents de quartiers prioritaires dans leur insertion sociale et professionnelle.
4e épisode - Magalie et Dominique : “On essaie, à notre niveau, de lutter contre les inégalités sociales de santé"
Toi et moi, on est pareil. La nourriture est une façon d’aller vers l’autre, de tisser un lien. Dans cet épisode, Antonella Francini est allée à la rencontre de Magalie et Dominique qui animent des ateliers au sein des Banques alimentaires de leurs départements. Elles recréent des communautés autour des personnes précarisées et isolées, et se plaisent à découvrir les cultures culinaires de leurs bénéficiaires. Elles travaillent aussi dans le sens de l’égalité, en offrant le savoir d’une alimentation saine et à bas prix. Car elles savent que l’inégalité économique est souvent doublée d’une inégalité de santé.
5e épisode - Jean-François et Samy "Notre objectif est de faire des jeunes des citoyens à part entière"Guy “Lorsqu’on est au jardin, c’est une société"
Être regardé différemment par une personne, c’est parfois tout ce qu’il faut. Jean-François est directeur de l’école de la deuxième chance de la Côte d’Opale du Réseau E2C et Samy, formateur référent. C’est ce que Samy et Jean-François essayent de donner aux jeunes de leur établissement, notamment en les emmenant à la rencontre de trois producteurs des Hauts-de-France. Pour que ces jeunes développent de nouvelles compétences en communication, en informatique, et pour les emmener à la découverte de métiers agricoles et de nouveaux environnements. Antonella Francini s’est rendue à Dunkerque pour comprendre comment Jean-François et Samy permettent à des jeunes de s’autoriser à rêver.
6e épisode - Mallory : “J’ai plus confiance en moi et je suis fière de moi”
Le Réseau Cocagne compte aujourd’hui une centaine de jardins partout en France pour accompagner les personnes isolées dans leur retour à l’emploi et nourrir la population avec des produits bios, locaux et accessibles.
Antonella Francini s’est rendue dans la Flandre française, à Leffrinckoucke, près de Dunkerque et de la Belgique. Là où l’air à l'odeur fraîche et salée de la mer. Là-bas, elle y a découvert l’association A portée de main. C’est un jardin du réseau Cocagne, porté par l’AFEJI une association pour l’inclusion. En 2019, ils ont ouvert une légumerie, où des employés en réinsertion transforment, lavent, épluchent, coupent, mettent sous vide… les légumes des producteurs locaux et de leur propre jardin. Ils sont ensuite servis dans les écoles de la région. Cet espace porte bien son nom de Jardin de Cocagne. Mallory, salariée en insertion, nous raconte.
7e épisode - Benjamin : “Se passer de la nature, c’est se passer de la vie”
Benjamin est maître d’école à Pantin, une ville en pleine effervescence collée à Paris. À mi-chemin entre la nature et la ville, entre la terre et l’asphalte, c’est un gamin de la campagne qui transmet son amour de la nature aux enfants des villes grâce au projet porté par l'association La Sauge dans le 93. Il nous emmène sur le grand pont, au-dessus des voies du RER, qui relie sa belle école en briques à la Cité Fertile, petit bout de nature en plein Pantin, où ses élèves font leur potager. Un peu d’air, un peu de calme, une rencontre avec des êtres vivants - des végétaux, des petits insectes qu’ils ne connaissent pas dans ces grandes agglomérations.
8e épisode - Jéromine : “Ce travail au quotidien permet à ces enfants de prendre confiance en eux”
Dans ce dernier épisode, Antonella Francini est allée à la rencontre de Jéromine, de l’association Enfants du Désert. Cette association œuvre à l’accès à l’éducation pour les enfants au Maroc et en Argentine. Elle se soucie aussi de leur santé, leurs conditions de vie, leur bien-être familial... Jéromine s’est rendue dans le nord de l’Argentine à Salta, pour accompagner le projet de jardin potager d’un centre thérapeutique. Des enfants en situation de handicap y apprennent à cultiver leurs légumes et à les cuisiner simplement et sainement.